Le bassin du Congo constitue l’un des plus importants massifs de forêts équatoriales continue de la planète. Cette grande région au centre de l’Afrique se hisse au rang de deuxième forêt plus grande forêt pluviale de la planète terre après l’Amazonie
Connu comme « le poumon de l’Afrique », le bassin du Congo est le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l’Amazonie. S’étendant sur six pays (République du Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, République Gabonaise, République de Guinée Équatoriale), sa forêt tropicale assure la sécurité alimentaire et constitue une planche de salut pour des populations autochtones et locales, ainsi qu’un habitat crucial pour des espèces menacées.

La préservation des forêts du bassin du Congo est jugée vitale non seulement pour l’avenir de l’Afrique, mais aussi pour celui du monde entier et contribue énormément à la lutte contre le réchauffement climatique.

Les efforts mondiaux qui visent à lutter contre le changement climatique et la perte de la biodiversité dépendent grandement de la préservation de cet écosystème riche et luxuriant.

Importance du bassin du Congo
 
Quelques chiffres peuvent nous guider pour cerner la vraie valeur de cet espace, les enjeux et les défis pour sa protection.
 
En effet, le bassin du Congo ce sont 530 millions d’hectares de superficie globale; 268 millions d’hectares de superficie des forêts; 6% de superficie forestière mondiale; 70% de couverture forestière d’Afrique et 91% des forêts denses humides d’Afrique.
 
Ces chiffres montrent à suffisance combien le bassin du Congo est un espace vital non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour la planète toute entière. Détruire cet espace signifierait détruire une bonne partie de l’humanité.
 
D’où la nécessité de préserver les écosystèmes du bassin du Congo pour assurer la survie des générations présentes et futures.
 
Ruben Ns Mayoni