Maï-Ndombe : une école et un centre de santé construits par le projet REDD+ d’ERA Congo inaugurés par Eve Bazaiba
Chose promise chose faite. Après le séjour des journalistes dans le territoire d’Inongo où la société ERA Congo fait de la conservation, la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba, en séjour dans la province de Maï-Ndombe, s’est rendue en début juillet 2024, dans ce territoire où elle a inauguré et visité plusieurs infrastructures sociales qu’ERA Congo est en train de développer dans le cadre de son projet REDD+ Mai-Ndombe, un projet de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts, d’où l’appellation de REDD+.
A Ibali, la ministre d’État a inauguré un centre de santé. A Inunu, elle a remis une école à la population locale. Les revenus de la vente des crédits carbones permettent à la société ERA Congo de développer des projets hautement sociaux.
« C’est dans des telles conditions que les élèves peuvent étudier. Ils ont non seulement les salles de classe, mais également les bancs. Et c’est mieux grâce à la conservation de la forêt qui nous donne en échange les fonds de crédit carbone. Ces fonds nous permettent de réaliser des ouvrages sociaux comme les écoles, les structures sanitaires, l’agriculture et même l’emploi », a déclaré la Ministre Eve Bazaiba.
À l’en croire, le projet REDD+ Maï-Ndombe touche à la fois plusieurs objectifs de développement durable, notamment l’accès aux soins de santé, la lutte contre la pauvreté et la faim. Il mérite d’être dupliqué dans d’autres provinces forestières de la République Démocratique du Congo.
« Le projet ERA Congo, évidemment réalisé en partenariat avec le gouvernement, est très important dans la province de Maï-Ndombe. C’est ce que nous allons dupliquer dans les autres provinces forestières. Ces provinces ne peuvent plus être considérées comme pauvres parce qu’elles constituent la solution pour l’humanité face à la crise climatique », a-t-elle ajouté.
Occasion pour l’Administrateur-gérant d’ERA Congo, Jean-Robert Bwangoy, d’expliquer, dans son allocution, le bien fondé du choix de la construction de l’école au village d’Inunu.
« Pour étudier, les élèves d’Inunu étaient obligés de se rendre dans le village voisin de Bamboka en traversant le lac par pirogues. Plusieurs ont perdu la vie parce que le lac est souvent trop agité. L’objectif principal lorsque nous sommes arrivés ici était de pouvoir sécuriser ces enfants. C’est la raison pour laquelle nous avons construit cette école », a-t-il dit.
La zone du projet REDD+ Maï-Ndombe, d’une superficie de près de 300.000 hectares, n’étant couverte par aucun réseau téléphonique, Jean-Robert Bwangoy a promis qu’ERA Congo va trouver la solution pour faciliter les communautés locales de communiquer.
« Néanmoins, nous avons des difficultés majeuresactuellement est la communication. Ici pour passer un coup de fil, on doit marcher plusieurs kilomètres pour trouver le réseau. Plusieurs personnes meurent parce qu’il n’y a pas moyen de communiquer. Nous sommes en train de travailler sur 2 ou 3 solutions pour voir comment désenclaver notre zone de travail par un système de communication fiable et accessible pour tout le monde », a souligné l’AG Jean-Robert Bwangoy.
Hormis l’inauguration des infrastructures, la ministre d’État a également visité les cages flottantes dans lesquelles ERA Congo élève les poissons sur la rivière Mpongoboli, une expérimentation qui permettra de repeupler le lac Maï-Ndombe qui est actuellement confronté à la rareté de poissons à cause de la pêche illégale et la rivière Mpongobeli.
Il convient de signaler que la société ERA Congo, filiale de Wildlife Works Carbon (WWC) a déjà construit une vingtaine d’écoles, des centres de santé, installé autant de forages d’eau dans la zone de son projet, grâce aux revenus des 20 millions de tonnes de crédits carbone vendus par la société. Ce qui prouve à suffisance qu’ERA Congo fait de la conservation à « visage humain ».
Ruben Ns Mayoni
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