Kinshasa : cinq communes touchées par le Mpox, l’inquiétude grandit

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Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, fait face à une nouvelle menace sanitaire avec la propagation du virus Mpox (connu sous le nom de Monkeypox). Cinq communes de la ville ont été identifiées comme des foyers actifs de l’épidémie, suscitant une inquiétude croissante parmi la population et les autorités sanitaires.

A en croire le ministère provincial de la Santé, Kinshasa compte 111 cas suspects, dont 7 des 35 zones de santé de la ville sont déja touchées par cette flambée de Mpox. Il s’agit de la commune de Limete(7 cas confirmés), N’sele (6 cas), Kasa-Vubu (4 cas), Barumbu (3 cas) et 1 cas à Ngiri-Ngiri.

A cet effet, les autorités locales et les équipes de santé déployées sur le terrain s’efforcent de contenir la propagation du virus, mais les défis restent immenses. Pour ce faire, le gouvernement central a débloqué une de 10 millions USD pour 

Le Mpox : une maladie sous surveillance

Le Mpox est une maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme et entre humains, notamment par contact direct avec des lésions cutanées infectées, des fluides corporels ou des objets contaminés. Les symptômes incluent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, et des éruptions cutanées caractéristiques qui apparaissent souvent sur le visage, les mains et les pieds.

Bien que la plupart des cas soient bénins, le Mpox peut être grave, voire mortel, surtout chez les enfants, les personnes immunodéprimées, et celles qui n’ont pas accès rapidement aux soins médicaux. La situation à Kinshasa est préoccupante en raison de la densité de la population et des conditions de vie dans certaines communes, où les infrastructures sanitaires sont souvent insuffisantes pour faire face à une telle crise.

Les autorités congolaises sont confrontées à un défi de taille pour contenir cette épidémie dans un environnement où les infrastructures de santé sont déjà sous pression. La collaboration entre les gouvernements, les organisations de santé et les populations locales sera cruciale pour surmonter cette nouvelle menace et protéger la santé publique à Kinshasa.

Ainsi, pour se prévenir de cette maladie, il convient d’éviter le contact avec les animaux, surtout morts dans la forêt ou la brousse, le contact avec les sujets et objets contaminés. Il faut également bien cuire les viandes avant consommation.

Bertin Al-bashir

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