Rentrée parlementaire au Sénat : Un appel à la mobilisation environnementale

Rentrée parlementaire au Sénat : Un appel à la mobilisation environnementale

Le 16 septembre 2024, lors de la rentrée parlementaire au Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a tenu un discours fort à la Chambre haute, plaçant la situation économique, sociale et sécuritaire du pays au cœur des préoccupations. Parmi les nombreux sujets abordés, la question environnementale a émergé comme un défi important pour le développement durable en République Démocratique du Congo (RDC).

Dans un contexte marqué par des bouleversements écologiques mondiaux, le président du Sénat a invité les sénateurs à se concentrer sur l’affectation des crédits destinés aux provinces, soulignant la nécessité de concrétiser les projets en faveur du développement local. Une attention particulière doit être portée aux projets environnementaux dans les provinces, qui sont les plus vulnérables face aux conséquences du changement climatique.

La préservation des écosystèmes congolais est essentielle pour la lutte contre le dérèglement climatique mondial. Le pays, avec sa riche biodiversité et son rôle crucial dans la régulation climatique grâce à sa forêt équatoriale, se trouve à un carrefour stratégique pour contribuer à la lutte contre le réchauffement planétaire. Pourtant, les défis sont nombreux : de la déforestation illégale à l’exploitation minière non contrôlée, qui menace l’équilibre écologique et les moyens de subsistance des populations locales.

En appelant à la mobilisation des ressources et à une gestion transparente des finances publiques, Sama Lukonde met en lumière l’urgence d’agir pour un développement respectueux de l’environnement. Il a également souligné l’importance de la justice environnementale et la nécessité de combattre les crimes économiques qui affectent les ressources naturelles du pays.

Cet appel est lancé dans un contexte de crise sécuritaire et de conflits armés dans l’Est de la RDC, où la gestion des ressources naturelles alimente souvent les tensions et les bruits des bottes portent un coup dur à l’environnement et à ses écosystèmes.

Ainsi, cette rentrée parlementaire consacre non seulement l’adoption du budget de l’état contenant la loi des finances pour l’exercice 2025, mais réaffirme également l’engagement de la RDC à intégrer la dimension environnementale dans ses politiques de développement, sans oublier la préparation du pays pour sa participation à la 29e Conférence des Parties (COP29), prévue à Baku en Azerbaïdjan en novembre prochain.

Bertin Al-bashir et CellCom

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