Villes durables en RDC : Le rêve de Guy Loando

A l’ère où le changement climatique bouleverse toutes les prévisions humaines, l’ingéniosité doit laisser la place à l’amateurisme, pour faire face aux effets du dérèglement du climat et assurer un lendemain meilleur à la population mondiale.

Le changement climatique n’épargnant personne et aucune nation, il est impérieux, voire crucial aujourd’hui de mettre sur pied des politiques durables de développement pour les générations présentes et futures. C’est le sens qu’il faut donner aux projets liés aux villes et cités durables, et surtout résilientes face aux effets néfastes du changement climatique.

Lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 8 novembre 2024, le ministre d’état chargé de l’aménagement du territoire, Guy Luando, a informé le Conseil du résumé de nouvelles étapes atteintes dans la mise en œuvre du projet « Ville durable » à Boma, dans la province du Kongo Central.

Selon le compte rendu du conseil des ministres, la France via l’Agence française de développement (AFD) entend apporter un financement de 50 millions d’euros, dont 10 millions d’euros de dons et 40 millions d’euros de prêts concessionnels pour « Ville durable », dont la ville de Boma a été désignée comme ville pilote, au regard de sa position stratégique après un processus de consultation qui a impliqué l’ensemble des ministères sectoriels sous la cotutelle du Ministère des Finances, via la Cellule de suivi des projets et programme (CSPP) et du Ministère de l’Aménagement du Territoire, via l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT).

La même source indique que les enjeux d’aménagement du territoire, qui constituent le premier pilier du Programme du Gouvernement, figurent dans les secteurs listés dans le protocole d’entente franco- congolais pour un partenariat stratégique qui a fixé une trajectoire d’engagement de l’AFD à hauteur de 50 millions d’euros dont 50 millions d’euros pour ce projet d’ici 2025.

La COP16 sur la désertification

Dans un autre registre, la ministre d’état à l’environnement et développement durable, Ève Bazaiba, a fait part au Conseil de la participation de la république démocratique du Congo à la 16ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification, qui aura lieu du 02 au 13 décembre 2024 à Riyad en Arabie Saoudite.

A en croire la ministre Bazaiba citée par le compte rendu du conseil des ministres, la COP16 permettra de relever les défis actuels d’un avenir durable, de rehausser l’ambition mondiale et d’accélérer l’action en faveur de la résilience des terres et de la sécheresse, grâce à une approche centrée sur les personnes. Ces assises vont coïncider avec le 30eme anniversaire de la Convention.

Ruben Ns Mayoni