Session de mars 2025 au Sénat : Sama Lukonde pour des infrastructures respectueuses de l’environnement
Le 15 mars de chaque année marque la rentrée parlementaire en République démocratique du Congo. Au sénat comme à l’assemblée nationale, sénateurs et députés nationaux ont repris le chemin de l’hémicycle ce 15 mars 2025.
Une session qui s’ouvre dans un contexte très particulier, marqué par l’agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC dans l’Est de la RDC, comme l’a souligné le président de la chambre haute, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde.
A la suite de cette situation, des milliers de Congolais se retrouvent réfugiés dans des pays limitrophes ou déplacés internes dans leur propre pays. Le Parlement devra certainement jouer un rôle important en cette période de crise où la RDC fait face à une menace existentielle, à fait savoir Sama Lukonde.
Des infrastructures respectueuses de l’environnement
Dans son speech à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la session, le président du sénat a appelé le gouvernement de la république à diversifier l’économie nationale, car pour lui, « la croissance économique d’un pays dépend aussi de ses infrastructures ».
« Je saisis cette occasion pour exhorter le Gouvernement à poursuivre les travaux de réhabilitation et de construction de nouvelles infrastructures, intégrant des technologies modernes qui prennent toutefois compte de la protection de l’environnement », a souligné l’honorable Jean-Michel Sama.
Le Président du Sénat congolais a également évoqué la problématique persistante de la mobilité des populations dans les grandes villes, en particulier à Kinshasa, où les embouteillages deviennent un véritable casse-tête.
Ces embouteillages, faudra-t-il le rappeler, accentuent la pollution atmosphérique dans les grandes villes, dont Kinshasa, où l’air devient de plus en plus lourd à respirer, ce qui accroît sensiblement les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère urbaine de la ville.
D’où l’appel de Sama lukonde au gouvernement de trouver des solutions urgentes et durables, car cette situation d’embouteillages « perturbe fortement les horaires de travail, avec comme conséquence, la baisse du rendement et de la productivité tant des travailleurs que des étudiants et élèves », à fait remarquer le président du Sénat.
Ruben Ns Mayoni
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