RDC : Le Conseil économique et social plaide pour une meilleure gestion environnementale
Lors de l’ouverture de la session ordinaire d’octobre du Conseil économique et social (CES) ce mardi 1er octobre, son président, Jean-Pierre Kiwakana, a souligné l’urgence de renforcer la gestion des risques environnementaux en République démocratique du Congo (RDC). Il a abordé plusieurs problématiques majeures, telles que la gestion des catastrophes naturelles, la lutte contre les érosions, la protection des biens publics et la gouvernance des ressources en eau dans le bassin du Congo.
En effet, le président du CES a salué l’adoption, en août dernier, de la Stratégie nationale de Gestion des Risques de Catastrophes (SNGRC), visant à réduire les pertes humaines et les dégâts matériels d’ici 2030. Cependant, il a insisté sur la nécessité d’un engagement politique ferme, d’une mobilisation des ressources et d’une transparence accrue pour garantir son succès. Il a également mis l’accent sur la participation active des communautés locales.
Concernant les érosions, Jean-Pierre Kiwakana a décrit la menace croissante pour plusieurs régions du pays, mettant en péril des infrastructures et des vies humaines. Il a exhorté le gouvernement à accroître les budgets de lutte contre ces phénomènes, particulièrement pour des cités comme Moanda et Mongala.
Quant au changement climatique, Jean-Pierre Kiwakana a indiqué que ce fléau est au cœur des préoccupations des populations. Il affecte les tendances pluviométriques et les températures, exacerbant ainsi leur vulnérabilité.
Par ailleurs, le président Kiwakana a alerté sur la spoliation des biens publics, notamment des terrains appartenant à l’État, tout en dénonçant l’inaction face aux constructions illégales sur ces sites.
Enfin, le numéro 1 du CES a évoqué la vulnérabilité de la RDC face aux défis de la gouvernance des ressources en eau du bassin du Congo, appelant à la création d’une agence nationale pour gérer ces ressources de manière durable et stratégique.
Il a conclu sur l’importance de la prise en compte des migrations climatiques, appelant à l’intégration de ces questions dans les politiques de développement du pays.
Bertin Al-bashir
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