RDC : Lancement du programme d’investissement forestier en collaboration avec la Banque Mondiale

Le Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES), une initiative conjointe entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Banque Mondiale, a été officiellement lancé lundi 14 octobre à Kinshasa. 

Ce projet de 300 millions de dollars vise à améliorer la gestion des paysages forestiers et à renforcer les moyens de subsistance des communautés locales dans sept provinces.

« Ce vaste programme de 300 millions de dollars américains que nous lançons aujourd’hui, fruit du partenariat entre le gouvernement congolais et la Banque Mondiale, trouve son objectif dans le développement et l’amélioration de la gestion des paysages forestiers et le renforcement des moyens de subsistance des communautés dans les zones des projets sélectionnés », a déclaré Eve Bazaiba, ministre d’État en charge de l’Environnement et du Développement durable, lors de la cérémonie de lancement.

Le PIFORES, financé par la Banque Mondiale, couvrira une période de sept ans et sera mis en œuvre dans les provinces de Kinshasa, du Kongo Central, du Kwilu, du Kasaï, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et de Lomami.

Le coordonnateur national du programme, le Dr Vangu Lutete, a souligné l’importance du projet dans la lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts. 

« L’objectif est d’éliminer les causes de la déforestation et de promouvoir une gestion durable des forêts, tout en luttant contre la pauvreté », a-t-il précisé.

Guy Kajemba, représentant de la société civile environnementale, a également salué cette initiative, considérée comme un pas important pour les populations autochtones: « La reconnaissance de la RDC par la Banque mondiale à travers ce partenariat est cruciale pour l’équilibre écosystémique et l’amélioration des conditions de vie des populations locales », a-t-il déclaré.

Le programme s’inscrit dans le cadre des engagements du processus REDD+ et de la lutte contre le changement climatique, a rappelé la ministre Bazaiba. 

« Cette initiative est une réponse concrète aux défis de la déforestation et doit bénéficier directement à la population congolaise », a-t-elle conclu.

La Rédaction