Après le sommet de Busan : Greenpeace mobilise pour un traité ambitieux contre la pollution plastique
La participation de Greenpeace Afrique au sommet de Busan sur le Traité des Plastiques a marqué un engagement fort dans la lutte contre la pollution plastique, mais les résultats restent frustrants. Alors que plus de 100 pays ont exprimé leur soutien à un traité visant à réduire la production de plastique, les négociations se sont heurtées à une influence massive des industries pétrochimiques et fossiles.
Ces lobbyistes, présents en grand nombre, ont affaibli les ambitions du traité en freinant les mesures contraignantes nécessaires pour réduire la production mondiale de plastique. Selon Greenpeace, cette influence a détourné les pourparlers de leur objectif initial : protéger les communautés vulnérables, particulièrement en Afrique, qui supportent de manière disproportionnée les impacts de la pollution plastique et du changement climatique.
Pour Greenpeace, cette crise n’est pas seulement environnementale. C’est une question de justice sociale. La production de plastique, majoritairement dérivée du pétrole et du gaz, aggrave la dégradation de l’environnement et menace les écosystèmes tout en mettant en danger la santé des populations.
Greenpeace appelle les dirigeants africains et les États membres à s’opposer fermement à l’influence des industries polluantes et à garantir que le prochain cycle de négociations, prévu pour 2025, aboutisse à un accord solide et contraignant.
Cette organisation promet de maintenir la pression sur les gouvernements pour que l’Afrique soit protégée des ravages de la pollution plastique. Elle espère faire de 2025 l’année décisive pour un traité global, capable de réduire drastiquement la production de plastique et de bâtir un avenir durable.
Bertin Al-bashir et Gérance Mutwol, Greenpeace Afrique
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