Kinshasa : l’ONG FACID a sensibilisé les élèves sur la lutte contre le changement climatique

Kinshasa : l’ONG FACID a sensibilisé les élèves sur la lutte contre le changement climatique

La lutte contre le changement climatique est une urgence mondiale. Ses effets n’épargnent personne. D’où la nécessité pour toutes les couches de la société de mettre la main dans la patte pour lutter contre ce fléau. C’est dans cette optique que l’ONG Femmes autochtones et communautés locales pour le développement durable et participatif (FACID), a pris l’option de sensibiliser les élèves dans différentes écoles de la capitale Kinshasa.

Première étape de cette série de sensibilisation, le Complexe scolaire Loliki les hirondelles, où l’équipe de FACID coordonnée par Marie Dorothée Lisenga a été reçue levendredi 28 mars 2025 pour s’entretenir avec les élèves et corps enseignant sur les causes, les conséquences du changement climatique, ainsi que les solutions à la criseclimatique.

En pédagogue avertie, la Coordonnatrice de FACID a sensibilisé la génération montante du complexe scolaire Loliki les hirondelles, les appelant à adopter des comportements quicontribuent à la protection de l’environnement, à une gestion durable des déchets pour lutter contre le changement climatique.

« Le complexe scolaire Loliki travaille depuis 30 ans pour épauler l’Etat congolais dans le domaine de l’éducation. Et dans ce domaine de l’éducation il y a l’éducation environnementale. Voilà pourquoi nous avons commencé par les notions de changement climatique pour que les enfants comprennent ces notions », a indiqué Dorothée Lisenga.

« La jeunesse constitue l’avenir du pays. Nous devons donc investir dans la jeunesse et lui inculquer déjà dès à présent les notions de la lutte contre le changement climatique », asouligné Marie Dorothée Lisenga.

Et d’ajouter, « notre démarche consiste à encourager lechangement de comportement et de mentalités des élèves pour influencer tant leurs parents que leurs amis dans les parcelles et les quartiers », a renchéri la Coordonnatrice de FACID.

Elèves et enseignants face au changement climatique


Elève de 4ème scientifique, Shungu s’est dit flatté de cette sensibilisation : « je suis très content, car le sujet du réchauffement climatique nous concerne tous. Ce que je retiens, c’est que nous devons protéger notre environnement en plantant des arbres qui vont accroître la fourniture de l’oxygène ».

« Pour lutter contre le changement climatique, il faudra arrêter de couper les arbres, beaucoup se plaignent de l’augmentation de la chaleur et pourtant c’est à cause de nous-mêmes et de notre comportement », a ajouté Richesse Nkiere de la 3ème scientifique.

« Je suis très content de l’activité de ce jour, c’est la responsabilité de chacun de nous, élèves, enseignants de vulgariser ce que nous avons entendu. Nous demandons à Maman Dorothée et à Cuso International de revenir un autre jour pour permettre à d’autres enfants qui n’ont pas participé à cette activité de bénéficier aussi de ces connaissances », a noté Willy Likonga, Directeur du Complexe scolaire Loliki Les hirondelles. 

« Les enfants ont appris à travers cette activité, comment entretenir l’environnement. Nous avons un problème très sérieux qui fait l’actualité, c’est le changement climatique. Madame Dorothée a dispensé des très bonnes leçons qui aideront entre autres les élèves de trier leurs déchets depuis leurs domiciles et comment protéger l’environnement », a souligné Franck Ilunga Préfet au Complexe scolaire Loliki Les hirondelles.

Marie Dorothée Lisenga face aux élèves de l’Institut Bukama


Marie Dorothée Lisenga s’est livré au même exercice auprès des élèves de l’Institut Bukama, toujours dans la commune de Linguala. Devant un auditoire constitué des élèves des sections scientifiques, la Coordonnatrice de FACID a sensibilisé la jeunesse face aux causes, aux conséquences et aux solutions pour lutter contre le réchauffement climatique, particulièrement par des solutions basées sur la nature.

« J’ai retenu que le changement climatique est l’augmentation de la température, avec plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, causé entre autres par la déforestation », a réagi Ruffin Bikwa, élève de la 3ème scientifique.

Pour Bikoma Buango, une autre élève de la 3ème scientifique, « il y a plusieurs causes du changement climatique, mais la principale cause c’est l’homme par ses actions qui détruisent la nature et les ressources qu’elle dispose », a-t-elle souligné.

A Balekana Meli, élève de la 2ème scientifique de renchérir, « l’homme est la cause principale cause du changement climatique, lorsque celui-ci procède par exemple à la déforestation et au fait de jeter les déchets n’importe où. Il faut donc arrêter de couper les arbres et bien gérer les déchets pour lutter contre le changement climatique », a-t-elle conseillé.

« Je dirai à mes amis que nous devons arrêter de jeter les déchets n’importe où, car ils polluent l’air que nous respirons, et le gaz à effet de serre détruit la couche d’ozone », a fait remarquer Arnauld Bonza, élève de 3ème scientifique.

Professeur à l’Institut Bukama, Biambela Kapinga, a souligné que ses élèves sont devenus à partir de cet instant des sensibilisateurs sur la lutte contre le changement climatique. « Vous êtes devenus des sensibilisateurs, allez sensibiliser les autres. Ceux qui gardent leur ancien mauvais comportement doivent désormais adopter le nouveau comportement qu’on vient de vous inculquer aujourd’hui »Et d’ajouter « pour vous les finalistes, il faut considérer cette matière car elle peut figurer dans les épreuves de l’examen d’Etat », a-t-il rappelé aux finalistes.

« Le changement climatique c’est un problème réel qui concerne tout le monde. Les amis nous ont amené une information de plus. Je pense qu’il y a des élèves qui ont bénéficié de quelque chose. Des solutions ont été annoncées en ce lieu, nous allons les utiliser et ce sera notre contribution face à cette lutte qui implique tout le monde », a indiqué le Directeur des Etudes de l’Institut Bukama, Bobina Vitassi.

Cette campagne de sensibilisation amorcée par Femmes autochtones et communautés locales pour le développement durable et participatif (FACID) va se poursuivre dans d’autres écoles, grâce au soutien de Cuso International, qui appuie les communautés à travers le monde pour créer un changement durable, favorisant la croissance économique, le bien-être social et la résilience.

Ruben Ns Mayoni

Partage :

Laisser un commentaire