Crédits carbone : Une avancée saluée par la Côte d’Ivoire et la RDC à la COP29
Lors de la COP29 qui se tient à Bakou en Azerbaïdjan, la Côte d’Ivoire a marqué un tournant en annonçant la vente de 7 millions de tonnes de crédits carbone dans le cadre d’un partenariat avec la Banque mondiale. Cette transaction, une première pour le pays, témoigne de l’importance croissante des mécanismes de marché encadrés par l’Accord de Paris.
L’adoption de l’article portant sur les échanges de crédits carbone a été saluée par les ministres ivoirien et congolais de l’Environnement, qui y voient une opportunité majeure pour les pays africains. Selon eux, ces mécanismes représentent une solution concrète pour financer des projets de réduction des émissions tout en stimulant le développement durable.
Cette annonce, faite le 14 novembre dans le cadre effervescent du stade olympique de Bakou, illustre l’engagement des nations africaines dans la lutte contre le changement climatique. La vente des crédits carbone ouvre la voie à une mobilisation accrue des ressources pour soutenir la transition écologique sur le continent.
Analyse et perspectives des experts
Si cette avancée constitue un signal positif, les défis restent nombreux. La transparence des transactions et l’impact réel sur les réductions d’émissions devront être scrutés de près. Pour les pays comme la Côte d’Ivoire et la RDC, le succès de ces initiatives dépendra également de leur capacité à attirer des investisseurs tout en préservant leurs écosystèmes.
Rappelons que les échanges de crédits carbone, encore balbutiants en Afrique, pourraient bien devenir un levier essentiel pour relever les défis climatiques mondiaux.
En RDC, le projet Redd+ Mai-Ndombe de la société Era Congo est parmi les projets, si pas le seul, qui s’illustre mieux dans la vente du crédit carbone.
La Rédaction
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