Après l’échec du sommet de Busan : Quel remède pour guérir la RDC de ses déchets plastiques ?
La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une crise majeure des déchets plastiques. Dans les rues de Kinshasa, des montagnes de sachets, bouteilles et autres plastiques s’amoncellent. Cette pollution, visible à l’œil nu, entraîne des conséquences graves sur la santé publique et l’environnement.
À cet effet, les déchets plastiques bouchent les canaux d’évacuation, causant des inondations récurrentes. Ces eaux stagnantes deviennent des foyers des moustiques, causant des maladies comme le paludisme et le choléra. Les sacs en plastique brûlés à ciel ouvert libèrent des fumées toxiques, nocives pour les poumons et les yeux des habitants.
Une catastrophe écologique
Le plastique met plusieurs centaines d’années à se décomposer. Dans les rivières et le fleuve Congo, il s’accumule, menaçant la faune aquatique. Les poissons, souvent consommés par les habitants, ingèrent des microplastiques, posant des risques pour la chaîne alimentaire.
L’échec du sommet de Busan
Lors du récent sommet de Busan sur la lutte contre les déchets plastiques, officiellement clôturé dimanche 1er décembre dernier mais les travaux devant se poursuivre faute d’accord, les pays africains, dont la RDC, n’ont pas obtenu d’engagements financiers suffisants. Ce revers complique la mise en œuvre de solutions locales, comme le recyclage ou la promotion de matériaux biodégradables.
Quelles solutions pour la RDC ?
Malgré tout, des initiatives locales émergent. Certaines usines œuvrant dans ce secteur en RDC transforment le plastique en faisant le tri mais leurs efforts restent insuffisants face à l’ampleur du problème. Le gouvernement doit renforcer les lois contre l’importation de plastiques non recyclables et soutenir les alternatives durables.
La question reste entière : la RDC peut-elle vraiment sortir de cette crise ? Sans un plan national ambitieux et des soutiens internationaux concrets, le chemin semble encore long.
À Kinshasa par exemple, l’autorité urbaine doit composer avec les sociétés de recyclage des plastiques, ce qui a justifié dernièrement la descente du gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, dans une des sociétés de recyclage des bouteilles plastiques dans la commune de Limete au quartier Kingabwa.
Il convient de noter que le recyclage du plastique comporte 4 grandes étapes notamment, le tri sélectif des emballages plastiques ensuite le centre de tri qui prend le relais où les déchets sont amenés dans des usines de régénération dans lesquelles le plastique devient des granulés et ils sont par la suite utilisés pour fabriquer de nouveaux produits.
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