Matadi : La CORAP et les organisations partenaires pour un cadre de concertation multi acteurs sur le projet Grand Inga

Matadi : La CORAP et les organisations partenaires pour un cadre de concertation multi acteurs sur le projet Grand Inga

Après deux jours d’atelier consacrés aux réflexions sur les droits d’accès à l’information de grands projets d’infrastructures, dont le projet Grand Inga, atelier tenu les 26 et 27 novembre 2024 à Kinshasa, la CORAP  a réuni ce lundi 2 décembre, à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central, les organisations de la société civile de Matadi, Inga et Luozi.

Objectif, discuter de l’évolution du projet Grand Inga qui se veut un projet de premier plan pour booster le développement énergétique de la République Démocratique du Congo (RDC), et par ricochet le développement industriel et social du pays. 

Depuis des lustres, la CORAP et d’autres organisations de la société civile fustigent le manque de transparence qui entoure ce projet gigantesque, ainsi que les craintes émises sur les impacts tant sociaux qu’environnementaux du projet Grand Inga sur les communautés locales et l’environnement.

Ces points ont été abordés lors de cette rencontre d’un jour par les participants à Matadi, y compris les préoccupations sur l’absence d’une vision claire du gouvernement congolais concernant le développement énergétique du pays en général et du projet Inga en particulier.


En effet, les organisations de la société civile réunies à cette occasion ont dénoncé la faible, sinon le manque de communication de l’Agence pour le développement du projet Inga (ADPI), qui limite l’accès des populations à des informations essentielles, ainsi que des violations des droits des communautés, telles que l’interdiction d’accès pour les ONG et la restriction de la liberté d’expression.

Comme il en est de coutume dans pareilles circonstances, les participants ont formulé des recommandations axées entre autres sur les indemnités pour les populations affectées par le projet (PAP), une meilleure participation dans les études d’impact social et environnemental (EIES). 

Au Chef de l’Etat, elles ont recommandé d’instaurer un cadre de concertation impliquant toutes les parties prenantes. Ce qui permettra de mettre  en place  un dialogue inclusif à travers un cadre de concertation multi acteurs, afin de garantir la transparence et l’implication de toutes les parties prenantes dans le projet Grand Inga, et permettre que ce dernier profite réellement aux communautés locales, respect de leurs droits et préservation de l’environnement obligent.

Ruben Ns Mayoni 

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