Protection des espèces : « Nous allons mettre un terme à la chasse baleinière dans le monde, d’une manière ou d’une autre », Paul Watson

Quelques jours seulement après avoir retrouvé la liberté, à la suite de cinq mois de détention au Groenland, le militant écologiste américano-canadien, Paul Watson, lors d’un point de presse tenu place de la République à Paris en France, s’est opposé farouchement à la pêche aux baleines dans l’antarctique.

« Nous allons continuer nos missions. On s’opposera à la chasse baleinière de l’Islande et, si le Japon tente de retourner dans le sanctuaire baleinier antarctique, nous serons là », a-t-il déclaré aux médias en marge d’un événement organisé samedi 21 décembre place de la République pour célébrer sa libération.

Harmonie entre espèces 

Dans ses propos devant la presse, Paul Watson a souligné la nécessité pour toutes les espèces de vivre en harmonie. Car de la vie d’une espèce dépend celle de l’autre. « … Il faut qu’on apprenne à vivre en harmonie avec toutes les espèces qui partagent le monde avec nous », a affirmé le militant américano-canadien de 74 ans.

Figure internationale de la défense des baleines, il était détenu au Groenland depuis cinq mois, avant le rejet par le Danemark d’une demande d’extradition émanant du Japon. Leader de l’association Sea Shepherd, Paul Watson lutte pour la protection des baleines et dispose de gros moyens pour cette fin. «Sea Shepherd a un bateau aux Bermudes, qui ira en Islande au mois de juin prochain. On a aussi un bateau en Australie prêt à retourner dans le sanctuaire antarctique si le Japon y va », a laissé entendre P. Watson.

Paul Watson et son Association « n’ont rien contre le peuple japonais », le pays devait « obéir aux lois internationales. Tuer les baleines dans un sanctuaire baleinier international est illégal. (…) On ne proteste pas contre la chasse baleinière du Japon. On demande simplement à ce que (ce pays) respecte la loi », souligne le défenseur des baleines.

Combat des écologiques à travers le monde

A travers toute la planète, les « Paul Watson » se comptent par millier. Leur combat est noble pour assurer une harmonie entre toutes les espèces sur la planète. 

En République démocratique du Congo par exemple, des cas d’arrestation de militants écologistes sont dénoncés maintes fois, certains sont même tués pour la cause de la nature, pour ne pas parler des écogardes qui ont accepté de sacrifier leur vie pour protéger les espèces dans les parcs nationaux et autres aires protégées. 

Leur combat est noble, même s’ils sont confrontés aux intérêts et lobby des impérialistes et autres multinationales. Ces hommes et femmes méritent considération, respect et honneur pour leur travail en faveur de la nature.

« Si ce qui s’est passé avec Paul Watson pouvait permettre d’enclencher cela, on aurait vraiment tout gagné ».

La rédaction (avec Goodplanet)