Relocalisation de 64 rhinocéros blancs au Parc de la Garamba : Une nouvelle étape dans la préservation de la biodiversité en RDC

Relocalisation de 64 rhinocéros blancs au Parc de la Garamba : Une nouvelle étape dans la préservation de la biodiversité en RDC

Le Parc national de la Garamba, situé dans la province du Haut-Uélé, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), s’apprête à accueillir 64 nouveaux rhinocéros blancs, renforçant ainsi ses efforts de conservation. Cette annonce a été faite mardi à Kinshasa par Mark Bristow, président-directeur général (PDG) de Kibali Gold, lors d’une conférence axée sur la préservation de la biodiversité.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de réintroduction de cette espèce emblématique, avec l’objectif de soutenir la biodiversité du parc et de rétablir les populations de rhinocéros blancs, une espèce décimée par le braconnage. Ces 64 rhinocéros viendront s’ajouter aux 16 déjà relocalisés précédemment dans le parc, portant à 80 le nombre total de rhinocéros dans cette réserve naturelle.

«L’engagement de la mine en faveur de la préservation de la biodiversité va bientôt franchir une nouvelle étape, puisqu’elle parachève son projet visant à ajouter 64 rhinocéros blancs aux 16 relocalisés avec succès l’année dernière dans le Parc national de la Garamba», a déclaré Mark Bristow, PDG de Kibali Gold mine.

Et de poursuivre : « Le plan de la translocation des rhinocéros a été finalisé. La saison de pluie a retardé l’acheminement d’autres rhinocéros blancs d’Afrique du Sud vers le parc de la Garamba. Nous y travaillons pour d’ici le prochain trimestre.»

La Garamba, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, a connu ces dernières décennies des défis liés à la conservation, notamment le braconnage intensif et les conflits armés dans la région. Cependant, grâce à des partenariats entre le gouvernement congolais, les organisations internationales de conservation et des acteurs privés comme Kibali Gold, des progrès significatifs ont été réalisés pour renforcer la protection de la faune et restaurer les populations d’espèces en danger.

Un modèle de conservation à suivre

La relocalisation des rhinocéros blancs au Parc de la Garamba constitue un modèle de collaboration entre les secteurs public et privé pour la préservation des espèces menacées. Le projet prévoit également des mesures de suivi rigoureuses, notamment l’utilisation de colliers GPS pour surveiller les déplacements des animaux et garantir leur sécurité.

Le Parc national de la Garamba continue ainsi de s’affirmer comme un bastion de la conservation en Afrique, avec l’espoir de redonner à la faune sauvage sa place légitime dans ce paysage unique.

Bertin Al-bashir

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