Climato-scepticisme de Donald Trump : Vers un nouveau retrait des USA de l’Accord de Paris

Climato-scepticisme de Donald Trump : Vers un nouveau retrait des USA de l’Accord de Paris

Les Américains ont élu le 5 novembre dernier leur 47e président. Un come-back spectaculaire qualifié par d’aucuns de revanche du milliardaire américain sur son adversaire politique Joe Biden, qui l’a battu lors de la dernière présidentielle de 2020.

Avec son slogan “make America great again”, Donald Trump ne reculera devant pour “donner de nouveau à l’Amérique sa grandeur”. 

Si sur le plan politique le président élu entend augmenter les droits des douanes de 10 à 20% dans les importations et exportations vers les États Unis, sur le plan environnemental, l’administration Trump veut revenir sur sa décision de sortir de nouveau de l’Accord de Paris sur le climat, conclu en 2015 lors de la 21e conférence des Parties (cop21) sur le changement climatique.

En effet, cet accord historique limitait le réchauffement climatique en dessous de 1,5*Celsius ou 2*Celcius.

Les craintes du monde

Alors que la Cop29 sur le climat s’ouvre lundi 11 novembre à Bakou en Azerbaïdjan, le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche est, a priori, une mauvaise nouvelle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le président élu, climatosceptique convaincu, propose dans son programme tout un chapelet de mesures néfastes à l’environnement. Même si les États-Unis n’ont jamais été une figure de proue du combat climatique.

Déjà en juin 2017, le Républicain fraîchement élu annonçait le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Cela aura pris quatre ans, selon les règles édictées par l’Onu. Jusqu’à l’élection de Joe Biden qui décidait de faire le chemin inverse.

Selon Ouest France, ce serait un bis repetita, car cela ne prendra cette fois-ci qu’un an à Trump pour sortir de l’accord. Il a aussi prévenu qu’il supprimerait l’Agence de protection de l’environnement, tout en se tournant drastiquement vers les énergies fossiles, et particulièrement le pétrole.


Augmentation des EGES

Carbon Brief, site d’investigation britannique, estimait en mars 2024 que l’élection de Trump pourrait ajouter 4 milliards de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre en plus aux États-Unis d’ici à 2030, soit les émissions annuelles de l’Europe et du Japon. Ce qui aurait une traduction directe dans l’intensité du réchauffement.

Donald Trump veut « faire de l’Amérique le premier producteur d’énergie au monde, et de loin ! ». Son leitmotiv résonne comme le refrain d’un morceau de hip-hop : « Drill baby, drill, percez Bébé percez ». Fore chérie, fore pour trouver de nouvelles ressources de pétrole et de gaz au mépris des recommandations des scientifiques et de l’Agence internationale de l’énergie.

Le climato-scepticisme de Donald Trump inquiète plus d’un quand on sait qu’en tant que première puissance mondiale, l’impact des actions des États Unis sur le climat a de graves conséquences qui vont coûter chères à toute la planète.

Ruben Ns Mayoni

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