25 écogardes ont suivi une formation de renforcement des capacités intensive sur les techniques de surveillance, gestion d’informations communautaires et traitement judiciaire de scène de crimes liés aux espèces sauvages, du 29 juillet au 2 août à Kinshasa.

Cette formation organisée par des experts en conservation, visait à améliorer leurs compétences en matière de patrouille, de collecte de données et de lutte contre le braconnage.

Le Coordonnateur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du programme mondial sur les crimes qui portent atteinte à l’environnement, Serigne Assane Drame, a fait savoir que ce renforcement des capacités va permettre aux écogardes d’empêcher la criminalité faunique.

« Cette formation est importante dans la mesure où le programme mondial a le souci d’accompagner les Etats à lutter contre la criminalité faunique qui menace considérablement la biodiversité, l’exploitation forestière à l’échelle industrielle, le braconnage d’espèces sauvages et le commerce illégale des espèces de faune et de flore sauvages », a-t-il déclaré.

D’après l’information recoupée à ACP, « les participants à cette session de formation se sont dits satisfaits des échanges et du partage des expériences sur le prélèvement et le traitement judiciaire de scène de crimes liés aux espèces sauvages », a-t-on appris de la source.

La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays doté d’une biodiversité exceptionnelle. Située au cœur de l’Afrique, elle abrite des forêts tropicales les plus vastes et les plus riches en espèces de la planète. Cette biodiversité est cependant menacée par diverses activités anthropiques telles que la déforestation, le braconnage, l’agriculture itinérante sur brulis et l’exploitation minière. Pour faire face à ces défis, des initiatives de formation et de renforcement des capacités des écogardes sont essentielles.

Bertin Al-bashir