RDC : La CORAP appelle à un développement énergétique durable respectueux de la biodiversité 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’Énergie du 22 octobre et en marge de la COP16 sur la diversité biologique, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour le Suivi des Réformes et de l’Action Publique (CORAP) a réitéré son appel pour un développement énergétique en harmonie avec la biodiversité en République Démocratique du Congo (RDC).

« La RDC, riche en ressources naturelles, a l’opportunité de s’orienter vers des solutions énergétiques durables, notamment à travers le développement des énergies renouvelables comme l’hydroélectricité et le solaire », a déclaré la CORAP, tout en soulignant l’importance de la préservation de l’environnement dans ces projets.

La CORAP a notamment mis en lumière les préoccupations environnementales et sociales que suscite le Projet Grand Inga, tout en critiquant la mise en vente de blocs pétroliers chevauchant des aires protégées et des terres communautaires. 

« De telles démarches sont en parfaite contradiction avec les engagements pris par la RDC, notamment en rapport avec le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal », a-t-elle dénoncé.

Cependant, l’organisation plaide pour une collaboration entre le gouvernement, les entreprises et la société civile afin de garantir les projets énergétiques qui intègrent des pratiques durables. Elle soutient également l’objectif d’accès universel à l’énergie d’ici à 2030. 

« Cette transition vers des sources d’énergies renouvelables est cruciale pour le développement socio-économique, surtout en milieu rural », a-t-elle insisté.

Face aux défis liés à la déforestation et à la domination du bois énergie, la CORAP appelle à une décentralisation énergétique et à un financement accru des projets d’énergie renouvelable.

La CORAP a par ailleurs exhorté les autorités à adopter une politique énergétique qui garantisse à la fois l’accès à l’énergie pour tous et la préservation de la biodiversité.

La Rédaction