Énergie : La RDC met en avant son potentiel aux réunions de la Banque mondiale
La République démocratique du Congo (RDC) a un potentiel solaire de 5,7 kW par mètre carré, a annoncé le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, lors des réunions annuelles de la Banque mondiale à Washington, aux États-Unis, a-t-on appris de l’ACP.
« La RDC bénéficie d’un des meilleurs ensoleillements d’Afrique », a-t-il déclaré, précisant que le pays dispose également de ressources naturelles telles que le charbon, l’uranium et des minerais, qui renforcent ses capacités de production énergétique.
« Cependant, le véritable défi reste le développement des infrastructures, surtout pour un pays de cette taille », a-t-il reconnu, ajoutant que la RDC possède également 50 % des eaux d’Afrique et 6 % des eaux mondiales. Avec un potentiel hydroélectrique estimé à 100.000 mégawatts, seulement 2,5 % de cette capacité est actuellement exploitée.
Pour pallier ce manque, le ministre a plaidé pour « une énergie décentralisée » et un partenariat renforcé avec le secteur privé : « L’État ne peut pas déployer ses efforts partout dans un pays aussi vaste ». Il a également évoqué la libéralisation du secteur de l’électricité, qui, selon lui, a permis d’attirer des investissements privés et d’ouvrir un marché favorable pour les investisseurs.
Selon le ministre, la production de 300 mégawatts d’électricité en RDC peut générer un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars, illustrant la rentabilité du secteur énergétique congolais.
Cette première participation d’un ministre des Ressources hydrauliques et Électricité de la RDC aux réunions de la Banque mondiale a également permis de souligner un projet ambitieux : « Mission 300 », lancé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, visant à garantir l’accès à l’électricité pour 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.
La Rédaction et ACP
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